Voyages | Egypte 2003 |
Diaporama Album |
La carte ci-contre, de Gilles Robert de Vaugondy (1688-1766) est extraite de BnF Gallica
Après une première découverte de la Haute Egypte l'an dernier, je veux explorer la Basse Egypte. Mais cette fois-ci, plutôt que de recourrir à un voyagiste, je décide de m'organiser moi-même. Muni d'un billet d'avion aller-retour et des trois premières nuits d'hôtel, je me lance pour trois semaines d'un périple plein de surprises entre le Caire, Abusir, le désert lybique et Alexandrie.
Voyage réalisé du 1er au 18 mai 2003.
Vincent Euverte - mise en ligne Mars 2009
Dans la liste ci-dessous, vous pouvez aller directement à l'un des chapitres :
Toutes les photographies sont la propriété de Vincent Euverte.
Le Caire |
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Avec une arrivée tardive et quelques difficultés pour négocier un taxi à l'aéroport, je m'installe au Marriott (sur l'île de Gezireh) pour les trois jours à venir. Bien sûr, je viens avec une longue liste de choses à voir, mais tout reste à organiser sur place. | |
Le musée égyptienL'année 2003 fut la dernière où la photographie était autorisée dans le bâtiment. Je regrette bien de ne pas en avoir davantage profité. Voici tout de même quelques échantillons des merveilles que renferme ce musée. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Le vieux Caire et la CitadelleSitués au sud de la ville, le Vieux Caire est essentiellement copte, mais n'ignore pas les autre religions (mosquées, synagogues). Le musée copte un peu vieillot retrace l'histoire de la chrétienté en Egypte ; il est prévu de le restaurer et de l'agrandir dans les années à venir (en fait, il a été fermé trois ans et a réouvert en 2007). ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Le Caire fatimideDans un dédale de ruelles minuscules, perforé par des axes routiers infranchissables, le Khan el Khalili et ses alentours retracent l'histoire islamique d'Al Qahira (la Victorieuse). Au centre de l'ancienne ville fortifiée, la mosquée el-Azhar (970) trône comme l'un des plus anciens centres d'enseignement au monde et reste aujourd'hui une école coranique de réputation internationale. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Quelques pyramides |
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Il y aurait environ une centaine de pyramides en Egypte (selon que l'on compte les satellites ou non). Pratiquement toutes situées en zone désertique sur la rive ouest du Nil, en lisière des zones irriguables, elles forment un chapelet au sud du Caire, jusqu'au Fayoum, et même quelques unes bien au-delà. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Village bédouin d'Abusir | |
Grâce à Tarek et Edd rencontrés au Caire, et qui sont depuis devenus des amis que je retrouve à chacun de mes passages au Caire, j'ai pu partager la vie des bédouins sédentarisés à Abusir. A deux pas des pyramides et du désert, le rythme ancestral de la vie agricole semble immuable. L'âne fait tourner le chadouf, les oiseaux ne craignent pas l'homme, l'hospitalité et l'amabilité sont les règles d'or. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Le désert lybique |
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Convaincu par ce séjour parmi eux, je m'engage donc avec Tarek et Edd pour Bahariyya (Bawiti), et une virée dans le désert lybique. Le voyage de quatre heures en bus public est assez épique, et à l'arrivée, nous sommes accueillis par Ahmed Elshemi, dont nous reparlerons. Après une séance de musique traditionnelle bédouine (Ahmed est un virtuose réputé) et une baignade dans une source chaude, nous installons notre premier bivouac dans les dunes à proximité de l'oasis, où quelques autochtones nous rejoignent à la veillée. ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Désert noir, Agabat et Crystal MountainLe lendemain, c'est le départ en 4*4 pour le désert noir, Crystal Mountain et Agabat où nous passerons la deuxième nuit. En soirée, une longue marche dans les dunes nous amène à un site fabuleux d'où admirer le coucher du soleil. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Désert blancRéveillé avant l'aube, je jouis également de l'aurore, aux teintes beaucoup plus jaunes. Une fois le camp levé, nous repartons hors piste vers le désert blanc, qui sera le point d'orgue du périple. Il m'est impossible de décrire cet endroit, tellement il parait surréaliste. L'érosion des blocs de calcaire, uniquement dûe au vent et au sable qu'il transporte (il est d'ailleurs aisé de le sentir sur les jambes !) sculpte des formes fantasmagoriques que chaque visiteur tente d'assimiler qui à un lion, qui à un champignon, ... Tout est d'un blanc immaculé qui prend une teinte rougeoyante le soir, jaune-orangée le matin, pour le régal des yeux. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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De Bahariyya au FayoumDe retour par Bahariyya, nous faisons nos adieux à Ahmed et ses amis oasiens et repartons en ligne droite vers le Fayoum. Le parcours prendra une bonne dizaine d'heures, avec deux haltes surprenantes en plein désert : l'une sous un bosquet de résineux, l'autre sous un rocher gigantesque comme posé sur un sable d'une platitude absolue. Sur tout le trajet, ce sont les deux seuls points d'ombre que nous ayions rencontrés !. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Alexandrie |
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En train depuis le Caire, ce n'est jamais qu'à deux heures par le "Turbo" ... à condition de s'y être pris à l'avance pour réserver son billet, en ayant trouvé le bon guichet ... bref, mieux vaut savoir à l'avance si vous ne voulez pas perdre votre temps à la gare Ramsès ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Pour clôturer ce récit, une petite anecdote à propos de la colonne de Pompée, dernier vestige d'une série certainement fort nombreuse du temple de Sérapis (je n'avancerai pas de chiffre, les experts ne s'entendant pas !) : Jean-François Champollion la cite dans son journal de voyage comme la première chose qu'il ait vue de l'Egypte, le 18 août 1828 vers midi à bord de la corvette Eglé. |
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