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Egypte 2005

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La carte ci-dessus fut dessinée par Johann Baptist Homann (1663-1724) - source BnF

Toutes les photographies sont la propriété de Vincent Euverte.
Toujours le Minolta Dimage X, en résolution 3 millions de pixels.

Le Nil d'Alexandrie à Louxor

Un voyage assez hétéroclite, partant du Caire pour une trop rapide traversée de la Moyenne Egypte (pratiquement sans photo), un bref séjour à Louxor et ses alentours, la remontée en train de nuit jusqu'à Alexandrie, une courte expédition à Rashid et retour via le Caire.
Bref, un voyage dépaysant à travers les régions et les époques, un regard différent pour une escapade solitaire organisée pratiquement au jour-le-jour, avec son lot inévitable d'imprévus.

Vincent Euverte - mise en ligne août 2009


Navigation :



Samedi 9 avril 2005

Paris - Le Caire

Ca commence mal : panne de RER pour Roissy ! Je suis obligé de prendre un taxi pour arriver juste à temps et découvrir que l'avion est surbooké et que je suis en liste d'attente ; je pars finalement à l'heure, sauvé d'extrême justesse par ma carte Fréquence Plus rouge.

Le Caire - hôtel Marriott Le Caire - Parc el Azhar de nuit

Après m'être installé à l'hôtel Marriott, je traverse l'île de Gezira jusqu'à midan el-Tharir et remonter par la sharia Talaat Harb (restaurant Felfela), un parcours du centre-ville que j'affectionne particulièrement.
Mon ami Samieh vient me chercher vers 21h pour me faire découvrir le tout nouveau parc el-Azhar (fondation Aga Khan) qui domine le quartier fatimide. L'excellent dîner oriental dans l'un des restaurants du parc et une longue discussion sur l'Egypte moderne et sa culture clôturent bien une première journée pourtant mal débutée.

Le Caire - hôtel Marriott Le Caire - hôtel Marriott (de nuit) Le Caire - Le Nil depuis l'hôtel Marriott Le Caire - Parc el Azhar de nuit
Le Caire - hôtel Marriott Le Caire - Le Nil depuis l'hôtel Marriott (de nuit) Le Caire - Restaurant Felfela

Dimanche 10 avril 2005

Les photos sont désormais interdites au musée du Caire ; il faut laisser son matériel à la consigne !
Un petit conseil, évitez la visite du trésor de Toutankhamon en matinée, surpeuplé par les groupes de touristes ... ou alors, venez dès l'ouverture !

Le Vieux Caire

Le quartier copte est situé au sud de la ville. Un moyen enchanteur (et économique : 25 piastres) est le bateau-bus que l'on prend au quai Maspéro, près de la maison de la Télévision.
Le nilomètre, reconstruit dans le style mamelouk, est situé à la pointe de l'île de Roda, à la hauteur du vieux Caire.

Le Caire - le Nil en bateau-bus Le Caire - le Nil en bateau-bus Le Caire - Nilomètre Le Caire - Nilomètre Le Caire - Nilomètre

Le musée copte étant en travaux pour trois ans, je visite l'église "suspendue" (el Moallaqa), les ruines de la forteresse de Babylone, puis par un dédale de petites ruelles encaissées, les églises Saint Serge et Sainte Barbara et la synagogue Ben Ezra. Tous les cultes se côtoient dans un périmètre minuscule.

Le Caire - El Moallaqa Le Caire - El Moallaqa Le Caire - El Moallaqa Le Caire - El Moallaqa Le Caire - ruines romaines de Babylone
Le Caire - musée égyptien Le Caire - le Nil en bateau-bus Le Caire - Nilomètre Le Caire - El Moallaqa

Le Caire fatimide

Remontant en métro vers le quartier fatimide, je parcours longuement le souk du Khan el-Khalili et la mosquée el Azhar.

Le Caire - porte fatimide du Khan el Khalili Le Caire - porte fatimide du Khan el Khalili Le Caire - el Azhar Le Caire - el Azhar
Le Caire - el Azhar Le Caire - el Azhar

Lundi 11 avril 2005

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Gizeh et Saqqara

Je pars des l'aube pour un périple de six heures en taxi local, afin d'éviter à la fois la foule et la grosse chaleur.
A Gizeh, je peux entrer dans la pyramide de Khéops pour admirer l'incroyable Grande Galerie et ressentir cette vibration très particulière dans la Chambre du Roi. Le musée de la Barque Solaire, si laid de l'extérieur, recèle une magnifique restauration de l'une des deux barques découvertes démontées et soigneusement enfouies dans des fosses au pied de la pyramide.

A Saqqara, je suis un peu pressé par le temps et ne visite que le mastaba de Mererouka, la pyramide de Titi et le complexe de Djoser. Le site est tellement gigantesque qu'il faut plusieurs journées pour le parcourir.

Gizeh - pyramide de Khéops Gizeh - pyramide de Khéops Gizeh - entrée de la pyramide de Kephren Gizeh - pyramide de Kephren Gizeh - Barque solaire Gizeh - Barque solaire (détail) Gizeh - pyramide de Mykérinos Gizeh - pyramides des reines (Mykérinos) Gizeh - Sphinx et pyramide de Kephren

De retour en milieu d'après-midi, je fonce à la gare Ramsès pour acheter mon billet de train pour Minieh. La négociation est épique et fort longue ; elle sera finalement conclue grâce à l'aide d'un policier.

Gizeh - alignement des pyramides Gizeh - Sphinx et pyramide de Khéops Saqqara - pyramide de Djoser Saqqara - temple de Djoser

Mardi 12 avril 2005

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de Minieh à Assiout

Levé à 5h30, j'arrive à la gare pour le train de 7h. La 2nde classe est complète malgré ma réservation, et je me réfugie donc en 1ère, très confortable avec une climatisation à fond.
A Minieh, mon chauffeur Rafat m'attend avec une pancarte à mon nom. Heureusement qu'il est là et que mon hôtel est réservé, car la police touristique veut m'empêcher de rester en Moyenne Egypte et essaie de me faire remonter dans le train. Après une heure de palabres, ils sont finalement convaincus que tout est effectivement organisé, en grande partie grâce à mon carnet de bord où tout est consigné (hôtels, taxi, itinéraire, ...).
Pendant ces trois jours en Moyenne Egypte, nous serons pratiquement escortés constamment par une Toyota remplie de soldats en armes, ou au minimum par un ou deux militaires montant dans le taxi.

Sur la rive droite, nous passons devant le buste de Nefertiti (modèle géant) puis Rafat me fait visiter une minuscule chapelle copte creusée à même le rocher et qui contient une fontaine miraculeuse. Puis nous longeons le gigantesque cimetière musulman de Zawiyet et-Mayiteen - plusieurs kilomètres de mausolées à touche-touche -, sans doute l'un des plus grands du monde.
La nécropole de Beni Hassan comporte 39 tombes d'aristocrates et dignitaires du Moyen Empire, dont seules quatre sont ouvertes au public (photos interdites). Perchées en hauteur, il faut les mériter par une grimpette à flanc de colline, mais la vue sur la vallée légèrement embrumée récompense l'effort.
Etant donné l'escorte policière et l'agenda trop chargé, je supprime la visite que j'avais envisagée du Spéos Artemidos et nous repartons via le pont de Minieh pour la rive gauche.

Avant d'arriver à Touna el-Gebel, j'insiste pour faire le petit détour jusqu'à la fameuse stèle-frontière d'Akhetaton, l'une des quatorze qui délimitaient l'"Horizon d'Aton". Elle est protégée par une immense vitre, malheureusement couverte de poussière de sable malgré les nettoyages fréquents.
Touna el-Gebel était un lieu dédié au dieu Thot. Une invraisemblable nécropole bâtie dans un dédale de catacombes abritaient les momies de milliers d'ibis et de babouins.
Un peu plus loin, se dresse la tombe de Petosiris, grand prêtre de Thot à la Basse Epoque, curieux mélange des arts égyptien et grec. Le sarcophage retrouvé intact est décoré d'un texte hiéroglyphique en pâte de verre multicolore, aujourd'hui au musée du Caire.

Poursuivant vers le sud, nous traversons le Nil sur un bac inénarrable, pour arriver tardivement à Tell el-Amarna. J'ai juste le temps de visiter les tombes du Nord, très abîmées mais où l'on retrouve tout de même ces scènes familiales touchantes d'Akhenaton, Nefertiti et leurs filles, dans le style "réaliste" typique de la période amarnienne.
De la ville elle-même, il ne reste pas grand chose dans cet immense cirque où l'on a du mal à imaginer qu'une capitale éphémère y a été construite et rasée en l'espace de quelques années. Mais ce qu'il en reste est parait-il passionnant ... il faudra donc revenir en prenant son temps !
Le périple se termine à l'hôtel Cemex à la périphérie d'Assiout (Sport City), avec interdiction de sortir de l'enceinte ... un "confinement de luxe" !

Minieh - Buste de Nefertiti Minieh - chapelle copte sur la route de Beni Hassan Minieh - cimetière de Zawiyet el-Mayiteen Beni Hassan
Moyenne Egypte - toujours sous escorte militaire ! Beni Hassan Touna el-Gebel - stèle frontière d'Akhetaton Touna el-Gebel - tombe de Petosiris Tel el-Amarna - le bac Tel el-Amarna - le cirque

Mercredi 13 avril 2005

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Sohag

A cause du temps perdu à chaque checkpoint, le programme que j'avais élaboré s'avère beaucoup trop dense. Il va me falloir l'alléger. J'avais pensé retourner à Tell el-Amarna, mais cela compromettrait la suite ; ce sera pour un prochain voyage. Grâce au réceptionniste de l'hôtel Cemex, je trouve finalement un hôtel à Sohag et quitte Assiout sans regret vers le sud.
Traversant villages et bourgs grouillants d'enfants, Rafat m'amène en 1h30 (110 kms) à Sohag. Surprise ! nous n'avons pas d'escorte sur ce tronçon : Rafat se fera rappeler à l'ordre à l'arrivée par la police touristique.

Monastères Blanc et Rouge

Vers midi, j'ai la chance de visiter ces deux monastères au moment de l'office. Rafat, qui est copte, en profite pour se recueillir, me laissant tout le temps pour explorer ces bâtiments austères.
Installé à l'hôtel al-Sarah, en plein centre et sur la corniche, je déjeune sur la terrasse au bord du Nil en jouissant de la vue exceptionnelle.

Sohag - monastère blanc Sohag - monastère blanc Sohag - monastère blanc Sohag - office copte au monastère rouge
Sohag - monastère blanc Sohag - monastère rouge Sohag - office copte au monastère rouge

Akhmin

Après une âpre négociation avec le policier de faction à l'hôtel, je pars pour Akhmin, sur l'autre rive du Nil. Je serai encadré par huit militaires fortement armés et en protection très rapprochée. La sécurité des touristes n'est pas un vain mot dans cette région.
Il ne reste que peu de choses du temple de Meritamon, fille bien-aimée de Ramsès II (qui fut très affecté par sa disparition prématurée). Une magnifique statue colossale est la principale oeuvre remarquable ; elle mérite le déplacement.
Akhmin a toujours été la capitale de la soie et du lin, depuis l'Ancien Empire. Les ateliers de tissage utilisent des mécanismes rudimentaires mais efficaces de circulation manuelle de la navette et d'alternances des trames par pédaliers en bois.
Un artisan produit en moyenne deux mètres de soie par jour, vendu entre 50 et 100 LE/m (prix fabrique) ... et ce sont des ouvriers très bien payés ! (selon Samieh, nombreux sont les égyptiens qui vivent avec moins de 250 US$/mois)
De retour à l'hôtel, je passe le dîner et la soirée en compagnie du propriétaire du General Manager (qui en est l'architecte décorateur) et du gérant. L'hôtel vient d'être rénové et semble complet la plupart du temps ... une adresse à connaître pour son emplacement et la qualité du service.

Akhmin - statue de Meritamon Akhmin - statue de Meritamon Akhmin - atelier de soierie Akhmin - atelier de soierie Moyenne Egypte - scène de rue
Sohag - bords du Nil Sohag - bords du Nil Moyenne Egypte - scène de rue Moyenne Egypte - scène de rue

Jeudi 14 avril 2005

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Abydos

Voyageant hors convois militaires, je veux en profiter pour optimiser ma visite d'Abydos en partant le plus tôt possible, et arriver avant les cars de touristes. Il n'y a que 60 kms à parcourir, mais avec six ou sept changements d'escorte, ce qui ralentit beaucoup.
J'ai tout de même plus de deux heures de tranquillité, seul sur le site hormis une classe accompagnée de ses professeurs. Je peux enfin découvrir le temple de Ramsès II que je n'avais pas eu le temps de voir l'an dernier faute de temps.
La renaissance du style du Moyen Empire, voulu par Sethy I pour effacer les traces amarniennes culmine surtout dans la partie ancienne et les sept chapelles attenantes (dédiée chacune à un dieu différent)du grand temple.

Abydos - temple de Sethy I Abydos - temple de Sethy I Abydos - temple de Sethy I Abydos - temple de Sethy I Abydos - temple de Sethy I Abydos - temple de Sethy I Abydos - temple de Sethy I Abydos - temple de Sethy I Abydos - Osiréon Abydos - temple de Ramses II Abydos - temple de Ramses II
Abydos Abydos - temple de Sethy I Abydos - temple de Sethy I Abydos - temple de Sethy I Abydos - temple de Ramses II

Dendera

Vers 11h, nous repartons vers Dendera, toujours en indépendant et sans escorte cette fois. Rafat est surpris, mais il y aura des contrôles tous les 10 kms, et nous sommes visiblement attendus à chaque checkpoint.
Bien que d'époque ptolémaïque, Le temple reprend et respecte les normes du Moyen Empire, et est quasiment intact grâce à son très long ensablement. Les plafonds astronomiques (salle hypostyle et chapelle osirienne de la terrasse) sont fascinants.
Abus des touristes oblige, il n'est plus possible d'accéder à la terrasse supérieure ni au mur d'enceinte du toit ; le superbe panorama sur la campagne alentours est désormais inaccessible. Il faudra se contenter des souvenirs précédents.
La troisième chapelle latérale gauche (la plus riche en couleurs) est en cours de restauration, et les projecteurs temporaires permettent d'en apprécier les détails.

Dendera Dendera - mammisi Dendera - salle hypostyle Dendera - pilier hathorique Dendera - crypte Dendera Dendera Dendera - crypte Dendera - crypte Dendera - chapelle osirienne Dendera - chapelle osirienne Dendera - salle d'illumination Dendera - salle d'illumination

Après une heure d'attente, nous rejoignons le convoi militaire vers Louxor. A l'hôtel Arabesque, la chambre 303 est disponible, comme l'an dernier, et à un tarif moitié sans négocier ! (100 LE ~ 13 €, versus les 45 US$ annoncés par le Routard).
Durant ce périple depuis Minieh, la vitesse moyenne est de 60 kms/h, que ce soit escorté ou seul. En fait, on roule plus vite seul, mais on perd du temps aux contrôles.

Dendera Dendera Dendera Dendera - plafond astronomique de la salle hypostyle Dendera - zodiaque de la chapelle osirienne Dendera - travaux de restauration

Vendredi 15 avril 2005

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Louxor

Cette journée de transition va me permettre d'organiser un peu la suite du voyage. Je commence par une promenade matinale dans le souk, à la fraîche et avant l'affluence, mais comme toujours assailli par les gamins.
Le musée de Louxor s'est enrichi d'un film très intéressant et de nouvelles salles très riches et superbement présentées. Les photos y sont désormais interdites, comme dans la plupart des musées maintenant. (sur les sites, elles restent autorisées, avec un supplément de 20 LE pour le trépied)
Je consacre l'après-midi à flâner en ville, à réserver mon train de nuit pour Alexandrie, à négocier un taxi pour demain et à retrouver les marchands de l'an dernier, l'occasion à chaque fois de prendre un thé et d'apprendre les nouvelles locales.

Louxor - hôtel Arabesque Louxor - bords du Nil Louxor - temple Louxor - coucher de soleil sur le Nil
Louxor - temple

Samedi 16 avril 2005

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Esna

A l'aurore, mon taxi m'amène au point de ralliement du convoi militaire de 7h. A la hauteur d'Esna, nous quittons la caravane et traversons le Nil par l'un des deux barrages.
Entre Assouan et le Caire, il y a trois dénivellés d'environ 7 mètres chacun : Esna, Naj Hammadi et Assiout)
Le souk couvert de tentures qui mène au temple est très animé. Le temple lui-même est situé dans une cuvette, environ 10 mètres en contrebas. Il n'est reste que la salle hypostyle, aux chapiteaux richement décorés en polychromie et tous différents. De nombreux hiéroglyphes d'animaux très détaillés parsèment les textes extérieurs, et deux chambranles intérieurs présentent une série étonnante de crocodiles et de béliers, en l'honneur des dieux Sobek et Khnoum à qui est dédié le temple.
Le prochain convoi ne passant qu'à midi, cela laisse le temps de flâner dans la ville, de discuter avec les autochtones et de re-visiter le temple en détail, complètement seul ... le bon côté de l'indépendance ! Le convoi ne sera finalement constitué que de mon taxi, d'une voiture privée et de deux pickups militaires.

Esna - salle hypostyle Esna - salle hypostyle Esna - salle hypostyle Esna - des chapiteaux tous différents Esna Esna Esna Edfou - scène de rue Edfou - scène de rue
Esna Esna - des chapiteaux tous différents Esna - des béliers (dieu Khnoum) Esna - des crocodiles (dieu Sobek)

Edfou et el Kab

Arrivé à Edfou, le taxi est pris en charge par la police locale, avec motard devant et pickup derrière, traversant la ville à grand renfort de sirène ... pas très discret !
Le temple d'Edfou a été complètement réaménagé. L'entrée se fait maintenant par complexe touristique d'accueil, un jardin, le mammisi et le premier pylône.
Deux jours après la visite de Dendera, la ressemblance de ces deux temples est frappante, y compris la position des deux escaliers et de la salle d'illumination.
Ici, le naos a été conservé et une barque sacrée est exposée dans la chapelle centrale arrière. Malheureusement, la terrasse et les cryptes ne sont pas ouvertes au public.
La visite est un peu rapide, horaire du convoi oblige, mais pour une troisième visite, une bonne heure suffit à compléter les souvenirs précédents. Notre escorte avec motard nous ramène au checkpoint du pont pour attendre le convoi d'Assouan. Il va falloir négocier durement avec un sous-officier borné pour obtenir qu'un militaire monte dans le taxi et nous accompagne à el-Kab.
Je n'aurai qu'une demi-heure pour visiter les quatre tombes (petites mais richement décorées de scènes rurales et familiales), puis rejoindre le checkpoint suivant et attendre de nouveau le convoi. Que de temps perdu en palabres inutiles et en longues attentes, au détriment des visites !

Edfou Edfou - salle péristyle Edfou - statue d'Horus Edfou - salle hypostyle Edfou Edfou - titulature Edfou El Kab
Edfou Edfou - naos Edfou - barque sacrée Edfou - cour extérieure

Dimanche 17 avril 2005

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Karnak

Levé avec le soleil (6h), je prends le microbus pour Karnak. C'est le moyen de transport le plus simple et le plus économique (25 piastres) à Louxor, sur les deux rives.
Même en arrivant ainsi de bonne heure, il y a déjà du monde. Après un bref passage par l'axe principal en m'efforçant d'éviter les groupes bruyants, j'explore les secteurs peu (ou pas) fréquentés : jardin botanique, chapelles osiriennes de l'est, temple de Ptah (avec sa superbe statue de Sekhmet dans la pénombre), propylée sud, temples de Khonsou et d'Opet. Ce sont trois heures envoûtantes d'émerveillement et de rêves dont je ne me lasse pas, malgré une chaleur qui atteint les 40° vers midi.

Karnak - salle hypostyle Karnak - propylée sud Karnak - propylée sud Karnak Karnak - dieu Thot dans le temple de Khonsou
Karnak - premier pylône Karnak - temple de Khonsou

Lundi 18 avril 2005

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Montagne thébaine

Thèbes ouest

Attrapant le ferry local (baladi : tarif "touriste" officialisé à 1 LE) et évitant le harcèlement des taxis, je rejoins le Ticket Office en microbus et me retrouve au pied de la cime thébaine au lever du jour.
La randonnée commence pour trois heures de grimpette, avec des panoramas fabuleux : d'abord la montée au-dessus de Deir el-Medineh dont le plan se dessine très précisément en prenant de l'altitude, Medinet Habou en second plan et la plaine fertile du Nil au fond, le tout légèrement embrumé et parsemé de quelques montgolfières.
Plus haut, l'horizon s'élargit au nord et apparaissent le Ramesseum, Cheik Abd el-Gourna et toute la vallée. A mi-hauteur, la cime thébaine en forme de pyramide semble toujours aussi lointaine. Le chemin est équipé d'un escalier en béton, mais je trouve plus confortable d'emprunter le chemin des ânes.
Au passage du col, c'est la découverte subite de la vue plongeante sur la Vallée des Rois sur laquelle la cime semble veiller pour l'éternité. En longeant la crête pour descendre par le côté ouest, la perspective change et fait découvrir les ouadis latéraux et la vallée occidentale. Bloqué par un policier en faction, il me faut redescendre vers la foule et prendre le Taf-Taf jusqu'au guichet pour acheter les billets.
Information pratique : hormis la Vallée des Rois et Deir el-Bahari, tous les billets s'achètent au Ticket Office. Planifiez bien vos visites si vous ne voulez pas perdre du temps en aller-retours.
Mes visites du jour :

  • la tombe d'Ay au fond de la vallée ouest (3 kms A/R à pied en plein soleil, mais totalement seul !). Seule la salle principale est décorée de très belles peintures, dont une étonnante série de 12 babouins d'où vient le nom de "Vallée des Singes".
  • Thoutmosis III, perchée en haut d'un escalier de fer et descendant dans la profondeur de la roche, elle est bâtie en quinconce et comporte de nombreuses inscriptions très stylisées, proches du hiératique.
  • Meremptah
  • Ramsès IX
Thèbes ouest - Cheik el-Gournah Thèbes ouest - vallée du Nil depuis la montagne thébaine Thèbes ouest - descente sur la Vallée des Rois Thèbes ouest - vallée du Nil depuis la montagne thébaine















Louxor - ferry local (baladi) Thèbes ouest - Deir el Medineh Thèbes ouest - la Cîme Thébaine Thèbes ouest - descente sur la Vallée des Rois

Medinet Habou

Descendant d'abord à pied, puis pris en stop jusqu'au Ticket Office, je déjeune au Ramsès restaurant avant de visiter le temple de Medinet Habou.

Le premier pylône, qui ressemble à une tour (Migdol), ouvre sur une large cour flanquée de chapelles latérales, puis le grand pylône majestueux et intact donne sur une série de cours péristyles et hypostyle, aux hiéroglyphes gravés profondément et aux plafonds à la riche polychromie.
Le site est fort bien conservé et l'on y découvre de nouvelles choses à chaque visite : scribes comptant les mains et les sexes coupés aux ennemis, personnages bleus (sous l'escalier droit de la salle hypostyle), chasse au taureau (mur extérieur arrière du pylône).


Thèbes ouest - Medinet Habou Thèbes ouest - Medinet Habou Thèbes ouest - Medinet Habou, salle péristyle Thèbes ouest - Medinet Habou, salle péristyle
Thèbes ouest - Medinet Habou, salle hypostyle Thèbes ouest - Medinet Habou Thèbes ouest - Medinet Habou, chasse au taureau

Croisière en felouque

Reprenant les mêmes transports qu'à l'aller (microbus et ferry), je reviens sur la rive droite pour une douche à l'hôtel, puis deux heures en felouque au coucher du soleil (un peu embrumé) ... qui se résumera à une navigation à la rame et remorquage, faute de vent ... l'île aux bananes sera pour une autre fois !

Louxor - croisière au couchant Louxor - croisière au couchant Louxor - croisière au couchant Louxor - croisière au couchant
Louxor - croisière au couchant

Mardi 19 avril 2005

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Montagne thébaine (bis)

Thèbes ouest

Nouveau réveil très matinal (le soleil se lève vers 5h30) pour une nouvelle excursion dans la montagne thébaine : ferry, microbus jusqu'à Cheik el-Gourna que je traverse en diagonale jusqu'à Deir el-Bahari, grimpette puis descente vers le Rest House de la Vallée des Rois.
Le panorama est fantastique de tous les côtés : vue plongeante sur les temples d'Hatchepsout et de Thoutmosis III, au deuxième plan les monuments de l'Assassif, plus loin le village des Nobles, le Ramesseum, et au fond la plaine cultivée du Nil. La rupture brutale entre désert et culture est particulièrement nette de cet endroit.
Les trois tombes d'aujourd'hui :

  • Ramsès IV
  • Siptah
  • Sethy I

Ces tombes inachevées à cause du décès prématuré de pharaon (ou d'un projet trop ambitieux ?) permettent de mieux comprendre les techniques des artisans : taille de la roche, plâtrage, ébauche peinte en rouge, gravure, peinture. Les trois tombes ont un plan très classique.
Le retour emprunte le même chemin que l'aller, par la montagne jusqu'à Deir el-Bahari, à travers la nécropole des Nobles, microbus et ferry.
Après un dernier tour du souk et les adieux aux "copains", c'est l'embarquement dans le train de nuit qui m'amènera en douze heures à Alexandrie. Le dîner est servi en plateau-repas dans la cabine privée très confortable ; un wagon "club" un peu désuet aux profonds fauteuils pivotants et vitres panoramiques accueille les noctambules et permet des rencontres intéressantes.

Thèbes ouest - montagne thébaine Thèbes ouest - Cîme thébaine Thèbes ouest - Taf-Taf, le petit train de la Vallée des Rois Thèbes ouest - vue plongeante sur Deir el-Bahari
Thèbes ouest - Deir el-Bahari à l'aube Thèbes ouest - descente sur la Vallée des Rois Louxor - train 'espagnol' pour Alexandrie

Mercredi 20 et jeudi 21 avril 2005

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Alexandrie

Réveillé un peu avant le Caire, je prends mon petit-déjeuner en cabine avant de revenir au "club" pour profiter du paysage pendant la traversée du Delta : fellahs aux champs, canaux d'irrigation, campagne verdoyante, ...
Arrivé à Alexandrie vers 9h, je rejoins l'hôtel à pied, puis en stop ... il est beaucoup plus loin que je ne l'imaginais de la gare. Le Renaissance vient tout juste d'ouvrir depuis quatre jours, anciennement Ramada réhabilité par la chaîne Marriott. Tout n'est pas encore au point : ascenseurs capricieux, TV et climatisation non branchées, lounge en travaux, ... mais la chambre est superbe et la vue sur la baie éblouissante. Son principal défaut est son éloignement, à mi-chemin entre le centre-ville et Montazah, à 2 kms du premier tramway (bleu) qui met près d'une heure pour rejoindre la gare centrale. Décidément, le meilleur moyen de transport ici est le microbus de la corniche (pour les autres, il faut impérativement parler arabe si vous voulez connaître leur destination !).
Affamé, il me faut encore marcher une demi-heure pour atteindre le Fish Market, restaurant sur pilotis offrant une vue panoramique sur la baie d'Alexandrie, face au fort de Quaitbay. C'est un moment inoubliable de détente et de plaisir gastronomique (mezzés, poissons grillés).
Je consacre l'après-midi à découvrir la ville : midan Tharir, quartier Atarine (antiquaires, ébénistes), pot à la terrasse du Cecil, centre culturel français (librairie l'Autre Rive), dîner léger à l'Elite (assez moyen mais bien placé pour observer l'animation de la sharia Safiya Zaghloul) ; puis je rentre à l'hôtel en microbus.


Le lendemain matin, j'arrive trop tard au marché aux poissons ; à 8h, tout est déjà vendu et le nettoyage est en cours ! Je pars donc le long de la baie ouest d'Anfouchi, longue succession de chantiers navals, aussi bien bateaux de pêche que yachts de croisière, à tous les stades d'achèvement.
Une recherche infructueuse de la nécropole d'Anfouchi me persuade de m'équiper d'un GPS et de mieux préparer ce type d'excursion. Le port est entouré de hauts murs et gardé militairement. Revenant vers le centre à travers les ruelles, je poursuis à pied jusqu'à la bibliothèque Alexandrina, fermée pour l'anniversaire du Prophète (12 Rabi'-oul-Aououal en calendrier hégérique). Idem pour le Centre Culturel Français et tout autre officine ... Un truc à vérifier avant de partir : le calendrier des fêtes musulmanes !
Je me rabats donc sur ce qui est ouvert, en l'occurence le parc de Montazah, superbement entretenu par une armée de jardiniers et qui renferme la résidence d'été du Président Moubarak, quelques villas de dignitaires avec plage privée. Ce lieu calme et reposant est un havre de paix pour les Cairotes et les Alexandrins qui s'y ruent le vendredi.
En fin d'après-midi, je me mets en quête d'un taxi pour demain, puis fais le tour extérieur du théâtre romain avant de dîner de nouveau au Fish Market, appréciant la vue sur la baie de nuit.


Alexandrie - tramway Alexandrie - baie Alexandrie - chantiers navals d'Anfouchi Alexandrie - bibliothèque Alexandrina
Alexandrie - baie et fort de Qatbay Alexandrie - bibliothèque Alexandrina Alexandrie - restaurant Fish Market Alexandrie - chantiers navals d'Anfouchi Alexandrie - palais Montazah Alexandrie - théâtre romain

Vendredi 22 avril 2005

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Rashid (Rosette)

Bagages, check-out et entretien avec le manager du Renaissance en attendant le taxi ... qui ne viendra pas, malgré deux appels sur son portable ... Il avait pourtant l'air sérieux et sa 504 en bon état hier soir ! Il me faudra une heure pour enfin en trouver un qui accepte de m'emmener à Rashid, mais pas plus loin ... ils n'ont pas le droit de s'éloigner d'Alexandrie. Donc c'est fichu pour la remontée au Caire par la route. A savoir pour une prochaine fois !
La route côtière qui mène à Rashid commence par une zone fortement industrialisée juste après Montazah, à laquelle succède une série de palmeraies. La voie est désastreuse pendant 20 kms avant de rejoindre une superbe autoroute, par intermittence en construction.

La ville elle-même est bâtie en quadrillage le long du Nil. Une multitude de bateaux de pêche verts ou bleus, très décorés, et de yachts de croisière destinés à Hurgada peuplent la rive gauche, par endroits dans un désordre indescriptible. Certains sont à l'état d'ébauche, d'autres semblent en service depuis (trop ?) longtemps. A l'entrée de la ville, un policier monte dans le taxi et va jouer le guide pendant plus de deux heures.
Comme nous sommes vendredi, tout est fermé jusqu'à 13h ... nous nous dirigeons donc vers l'embouchure de cette branche du Nil, point final de la course du fleuve après plus de 6000 kms à travers 8 pays. Au retour, l'appel à la prière fait stopper net le chauffeur, qui descend avec le policier ; ils enlèvent leurs chaussures et se joignent à un groupe au milieu de la route pour prier.

Rashid possède 39 maisons ottomanes dont 22 ont été acquises par le Conseil Suprême des Antiquités (CSA), ainsi qu'une dizaine de mosquées classées. Plusieurs ont été récemment restaurées et ouvertes au public. Le summum de la visite est sans doute le hammam Azouz, mais chaque maison ou mosquée a son propre caractère, dans le style si particulier à cette ville en briques tricolores.
Comme il a plu depuis deux jours, les rues de terre battue sont peu praticables, entre la gadoue, les étals, la foule et les véhicules en tous genres.

Le taxi me ramène rapidement (45 minutes, le double à l'aller !) à l'hôtel pour récupérer mes bagages et me dépose à la gare où je trouve un train "non turbine" (3h versus 2), ce qui me permet d'admirer de nouveau la riche campagne du Delta, faute de la virée prévue. Bref, une journée chaotique, pleine d'imprévus, mais finalement assez chouette ... un petit regret d'avoir manqué Bubastis.


Rashid - copie de la Pierre de Rosette Rashid - prière au milieu de la route Rashid - port Rashid - mosquée Rashid - noria Rashid Rashid - moucharabieh Rashid Rashid - scène de rue Rashid - scène de rue Rashid - scène de rue Rashid - scène de rue Rashid - hammam Rashid - hammam
Rashid - ligne de partage des eaux ... la fin de la course du Nil Rashid - port Rashid Rashid - scène de rue Alexandrie - gare Alexandrie - autour de la gare Alexandrie - train pour le Caire

Samedi 23 avril 2005

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Khan el-Khalili

Profitant d'être logé à Zamalek, je passe à la librairie Diwan puis au musée des Céramiques Islamiques. Deux adresses méconnues qui valent largement les commentaires élogieux du Routard !
Je poursuis à pied à travers le souk égyptien jusqu'au Khan el-Khalili. De nombreux bâtiments ont été acquits par le CSA et ont été ou sont en cours d'être rénovés.
Le complexe du mausolée/mosquée de Qalaoun et du madrasa de Barkouk est particulièrement réussi. Bien d'autres sont encore en travaux ... il faudra revenir ! A juste titre, les ouvriers sont très fiers de leurs travaux et en parlent volontiers.
Après un déjeuner léger au Naguib Mafhouz Café, je reviens au wakala de Bêt el-Suhaymi que j'affectionne particulièrement.

Le Caire - mausolée/mosquée de Qalaoun Le Caire - mausolée/mosquée de Qalaoun Le Caire - madrassa de Barkouk Le Caire - madrassa de Barkouk Le Caire - madrassa de Barkouk Le Caire - restauration au Khan el Khalili Le Caire - sharia el-Mouizz Le Caire - wakala Bêt es-Suhaymi Le Caire - wakala Bêt es-Suhaymi Le Caire - wakala Bêt es-Suhaymi
Le Caire - madrassa de Barkouk et mausolée/mosquée de Qalaoun Le Caire - sharia el-Mouizz Le Caire - wakala Bêt es-Suhaymi

Dimanche 24 avril 2005

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Cité des Morts

Cette dernière journée débute à l'aurore (5h30) pour arriver au plus tôt à la cité des Morts, cimetière mamelouk situé à l'est du quartier fatimide, mélange "intime" de mausolées, tombeaux et habitations en général très pauvres. Au milieu de cette misère émergent de magnifiques monuments.
Le mausolée de Qaytbay se visite ... mais seulement à partir de 10h (et dirent que certains prétendent que l'avenir est à ceux qui se lèvent tôt !). Par contre, le kanqâk de Barqûq est ouvert, y compris l'un des deux minarets du haut duquel la vue panoramique couvre toute la nécropole. Le style mamelouk est très simple et harmonieux.
Prenant la direction du sud, je longe le parc el-Azhar sur toute sa longueur pour en trouver l'entrée ... close jusqu'à 10h également ! Quittant la sharia Tariq el-Nasr, je traverse ensuite un enchevêtrement de tombes (toutes simples, peintes en bleu ou blanc) et de petites maisons en pisé pour rejoindre midan Sayyida Aisha. A part les enfants omniprésents dès l'aube (l'école semble commencer à 7h30), les rues commencent tout juste à s'animer ... il est 10h du matin.

Le Caire - mausolée de Qaytbay Le Caire - khanqâk de Barqûq Le Caire - khanqâk de Barqûq Le Caire - khanqâk de Barqûq Le Caire - khanqâk de Barqûq
Le Caire - el Azhar depuis la cité des Morts Le Caire - khanqâk de Barqûq Le Caire - khanqâk de Barqûq

El Khalifa

Les deux mosquées massives de Sultan Hassan (XIVème) et d'Er-Rifa (1912) forment un surprenant duo dont l'extérieur est en parfaite harmonie. L'intérieur par contre reflète beaucoup plus l'époque de construction. Sultan Hassan est en fait un madrasa qui regroupe les quatre principales écoles coraniques, aux quatre points cardinaux du bâtiment.
Je poursuis ma randonnée par la sharia Seikhu qui regorge de trésors architecturaux, dont le sabil-kuttab de Qaytbay qui vient d'être complètement rénové. La mosquée de Seikhu est également en pleine réhabilitation. Vue la qualité des récents travaux, cela promet de belles visites futures.

Le Caire - mosquée Er-Rifa Le Caire - mosquée Er-Rifa Le Caire - mosquée Er-Rifa Le Caire - mosquée Er-Rifa Le Caire - mosquée Sultan Hassan Le Caire - mosquée Sultan Hassan Le Caire - mosquée Sultan Hassan Le Caire - sabil kuttab de Qaytbay Le Caire - sabil kuttab de Qaytbay Le Caire - sharia Seikhu

La mosquée d'Ibn Tulun est enfin débarrassée de ses échafaudages et de nouveau ouverte au public. Un mur d'enceinte et une avant-cour tout en longueur amènent à une immense cour carrée entourée d'une double colonnade, le mausolée trônant au centre. Le silence est impressionnant au sein de ce quartier si animé d'el-Khalifa.
Accolé à la mosquée et offrant une vue imprenable sur ses cours, la musée Gayer Anderson regorge d'objets hétéroclites, provenant de partout et de toutes les époques, plus ou moins organisés en collections thématiques : salon turc, boudoir chinois, salle-à-manger anglaise, carreaux de faïence incrustés dans les escaliers, ... surprenant et envoûtant capharnaüm à ne pas manquer.

Le Caire - mosquée Ibn Tulun Le Caire - mosquée Ibn Tulun Le Caire - mosquée Ibn Tulun Le Caire - mosquée Ibn Tulun depuis le musée Gayer Anderson Le Caire - musée Gayer Anderson Le Caire - musée Gayer Anderson Le Caire - musée Gayer Anderson Le Caire - musée Gayer Anderson

La fin de ce long périple s'achève par la maison Sennari, cachée au fond de minuscules ruelles, qui elle aussi a fait l'objet d'énormes travaux de rénovation. Quelques panneaux en montrent les photos "avant/après".

Le Caire - musée Gayer Anderson Le Caire - maison Sennari Le Caire - maison Sennari Le Caire - maison Sennari
Le Caire - la Citadelle depuis la cité des Morts Le Caire - mosquée Sultan Hassan Le Caire - sabil kuttab de Qaytbay Le Caire - mosquée Ibn Tulun Le Caire - mosquée Ibn Tulun depuis le musée Gayer Anderson Le Caire - maison Sennari Le Caire - maison Sennari

Gizeh (son et lumière)

Pour finir en apothéose ce voyage à travers les régions et les époques, j'assiste au son et lumière de Gizeh, avec des éclairages et projections laser très réussies (que les photos rendent mal), et un texte d'André Malraux magnifiquement récité par des voix connues mais que je n'ai su identifiées (Jean Piat ?).
C'est le bouquet final ... mon avion est à 6h20 demain matin !

Gizeh - son et lumière Gizeh - son et lumière
Gizeh - son et lumière Gizeh - son et lumière