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Nil insolite 2007

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Le Caire
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Assouan
Nécropole thébaine
Louxor
Le Caire

La carte ci-dessus est extraite du site Visite Egypte

5 - Assouan, Louxor, le Caire

C'est la fin du séjour, une semaine à vadrouiller entre Assouan, Louxor et le Caire avant de rentrer !.

Vincent Euverte - mise en ligne Février 2009


Dans la liste ci-dessous, vous pouvez aller directement à l'un des chapitres :


Toutes les photographies sont la propriété de Vincent Euverte.



Assouan

Jardins Ferreal et temple d'Isis

A peine débarqués, nous déposons nos bagages à l'hôtel et partons en promenade sur la corniche et dans les jardins de Ferréal, où l'on trouve quelques inscriptions sur les rochers de granit de la première cataracte.
Puis nous tentons en vain de visiter le temple d'Isis. Il est fermé au public, mais étant en contrebas de la route, nous pouvons en lire facilement la structure depuis la grille qui l'entoure. Comme à Esna, nous pouvons mesurer l'élévation du sol depuis les Ptolémées (une dizaine de mètres). Le temple n'a jamais été terminé, mais son toit est très bien conservé.

Autour du cimetière fatimide

Après le déjeuner, nous partons à la recherche de la stèle de Buckmmen, que nous trouvons péniblement au fond d'un terrain vague. Elle est très endommagée et l'éclairage n'est pas favorable ... nous y repasserons en matinée demain !
Nous traversons le cimetière fatimide. C'est l'anniversaire du Prophète, et la foule est nombreuse à venir s'y recueillir.
Les carrières de l'obélisque inachevé ont été complètement aménagées, et il est maintenant possible de voir (de loin pour l'instant) les fameuses inscriptions d'autruches et de dauphins.

Le musée de la Nubie

Sur le chemin de l'hôtel, nous visitons le musée de la Nubie, dont les jardins au crépuscule s'illuminent progressivement. J'ai beau avoir visiter ce site de nombreuses fois, je suis toujours émerveillé par la beauté et la mise en valeur des oeuvres.

Tombes des princes d'Eléphantine

Une traversée matinale par le bac "baladi" (ferry local) nous amène au pied des hautes falaises qui font face à Assouan; sur la rive ouest. La montée en plein soleil jusqu'aux tombes est toujours une épreuve, même de bonne heure ; mais la récompense nous attend là-haut. Ces tombes des nobles (Ancien et Nouvel Empires) taillées à même la roche montrent encore de magnifiques peintures polychrome (surtout Sarenput II).
Du sommet de la montagne, la vue englobe toute la ville, les îles et la cataracte.

Les carrières du Sud

La route menant à l'île de Philae est, selon la littérature, jalonnée de stèles et d'inscriptions rupestres. Nous sillonnons les carrières et leurs environs avec assez peu de succès. Nous découvrons quand même une statue colossale de style ramesside ... et un musée en plein air de statues contemporaines.
Nous finissons la journée à la Nubian House, sur les hauteurs d'Asouan, d'où la vue sur la vallée au coucher du soleil est la plus belle que je connaisse.

L'île d'Eléphantine

Le khasmin se levant, nous devons adapter notre programme ... et prenons le ferry local (baladi) pour rejoindre l'île d'Eléphantine. Le vieux musée est toujours aussi désuet et poussiéreux, mais l'annexe applique les techniques modernes de muséographie et présente quelques très beaux artifacts.
Au cours de notre visite du temple de Khnoum, nous avons la chance de rencontrer Béatrice von Pilgrim qui nous décrit les récents progrès réalisés par l'équipe germano-suisse. Un petit saut au-delà de la pyramide nous permet de visiter la mission allemande.

L'île de Séhel

Le vent de sable s'étant calmé, nous décidons de tenter la visite de l'île Séhel. Il est un peu tard et il faudra négocier avec le gardien pour retarder la fermeture !
Outre la célèbre stèle de la famine, cette île contient des centaines d'inscriptions de différentes époques, laissées là par les multiples expéditions qui se sont succédées vers le sud.
La visite du village nubien et d'une maison typique est une tradition de l'île, à laquelle nous n'échappons bien sûr pas. Après tout, c'est notre dernier jour à Assouan ! Demain matin, chacun part dans sa direction ; pour moi, ce sera le train pour Louxor.


Louxor

Nécropole thébaine

Après une journée de transition entre Assouan et Louxor, le trajet en train, l'installation à l'hôtel Saint Joseph, je pars pour une grande randonnée pédestre sur la rive ouest, via le ferry local et un microbus.
Gravissant la montagne thébaine à partir du ticket office, je surplombe Deir el Medinet et Medinet Habu, pour atteindre la Vallée des Reines. Les tombes accessibles sont celles d'Amen-Khopshef (n°55), de Tity (n°52) et de Kha-em Wast (n°44). Les gardiens m'empêchent d'aller explorer le petit temple et la grotte de la Vache, au prétexte qu'il y a des serpents et des scorpions.


Je redescends vers le temple de Merenptah, maintenant un musée en plein air exposant la fameuse stèle d'Israël (enfin, une copie), ainsi que quelques beaux fragments du temple encore richement décorés. Passant devant le Ramesseum, je traverse le village de Gourna pour une pause au Sennefer Guest House.


Puis je visite quelques tombes de Nobles moins connues que Nakht ou Rekmiré : Khonsou (TT 31), Benia (TT 343) et Userhet (TT 51), puis celles de Roy (TT 255) et Shuroy (TT 13) à Dra Abu el Naga.


Revenant vers Del el Bahari, j'y achète les billets pour les tombes de l'Assassif : Kherouef, Ank-Hor (TT 414) et Pasada.

Temple de Louxor

Après les onze heures de marche de la veille, ma dernière journée en Haute Egypte est plus calme, rendant visite à mes amis de Louxor, faisant mes dernières emplettes. Le Sudan est à quai et j'en profite pour l'examiner de près.
Avant de prendre le train de nuit pour le Caire, je visite une nouvelle fois le temple de Louxor. Au coucher du soleil, la pierre prend des teintes rouges de toute beauté, tandis que les éclairages s'allument progressivement. Deux nouveautés à signaler : le chantier de fouilles de la forteresse romaine, et la restauration d'une fresque copte sur le mur extérieur du mamisi, surprenante au milieu des bas-reliefs.


Retour par le Caire

Désagréable surprise à l'arrivée : le train s'arrête en gare de Gizeh, au lieu de Ramsès en centre-ville, et les taxis profitent de l'heure matinale (5h30) pour forcer les prix. Mais le métro est tout près et à six stations d'el Tharir. A cette heure, la ville est incroyablement calme ; le khasmin s'est levé et donne un aspect fantomatique à la cité cairote.
Un saut à l'IFAO, quelques emplettes chez El-Doumia, déjeuner au café Riche dont je visite le sous-sol historique (cachette et imprimerie des révolutionnaires en 1952).
Enfin pour la dernière journée du voyage, je parcours à pied le quartier fatimide en passant par des petites ruelles et un itinéraire que je ne connaissais pas encore.


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